Il semblerait que 4 à 5% de femmes enceintes soient concernées.
Il existe deux catégories.
Maman ayant une grossesse spontanée:
Tu ne t’y attendais plus, c’est parfois au cours d’un examen de routine chez le ou la gynéco que tu vas découvrir cette grossesse.
Le désir d’enfant était encore présent, mais l’âge étant là, 42 et peut-être 45 ans, tu commençais à faire le deuil de ce bébé.
Tu n’imaginais plus devenir maman.
Et voilà, ce que tu as pris pour des signes avant-coureurs de ménopause, se révèlent être des signes de grossesse.
Ce peut être un véritable choc, où bonheur, tristesse, peur, angoisse vont se mêler.
Maman, enfin être maman, tu en as rêvé, tu l’as tellement attendu ce moment, que maintenant tu es totalement submergée par les émotions.
Et très vite les questions vont se bousculer !!
Quels sont les risques que j’encours pour moi mais aussi pour mon bébé.
Que va t-on penser de moi, ai-je raison de vouloir devenir maman à plus de 40 ans.
Ne va t-on pas imaginer, quand j’irai chercher mon petit à l’école que je suis la grand-mère et pas la maman.
Comment mon petit va le vivre ?
Est-ce qu’il va souffrir d’avoir une maman plus âgée que la moyenne.
Aura t-il honte de moi ?
Toute cette réflexion tu la mèneras, sans aucun doute, mais suffira t-elle a te gâcher ton bonheur ?
Non, non, je ne crois pas !!!
Si ce bébé est là, on parle ici de grossesse spontanée, ce n’est pas un hasard.
C’est que toute les conditions étaient réunies pour qu’il puisse s’installer et que tu deviennes maman.
Alors fais toi confiance, fais lui confiance aussi !
Dis toi bien sûr que tu seras parfaitement bien accompagnée par l’équipe médicale.
Le suivi médical des mamans de plus de 40 ans :
Il y a deux périodes où le suivi sera plus intense, le premier trimestre et le dernier mois de la grossesse.
Pourquoi le premier trimestre ? :
Les ovocytes des mamans de plus de 40 ans ne sont pas d’aussi bonne qualité que ceux qu’elles avaient à 25 ans.
Aussi le risque de fausse-couche est beaucoup plus présent.
Le placenta peut s’être inséré un peu trop bas avec un risque de décollement et de saignements.
Ces facteurs justifient une surveillance intense.
Surveillance accrue en fin de grossesse :
Si les ovocytes de maman ont vieilli, l’utérus aussi.
Il ne remplit pas toujours bien son rôle, et les échanges fœtaux-placentaires peuvent se révéler de mauvaise qualité.
Bébé ne grossit pas comme il devrait, on a ce que l’on appelle un retard de croissance inutéro.
Ce qui peut nous mener vers un accouchement prématuré, parfois dans les cas non détectés et extrêmes vers une mort inutéro de bébé.
Maman, de même, peut présenter des signes de pathologie liés à son utérus.
L’hypertension artérielle pendant la grossesse (toxémie gravidique ou pré-éclampsie) doit être dépistée très tôt et doit faire l’objet d’une prise en charge complète.
Le diabète est à surveiller de très près, il est plus fréquent chez les femmes enceintes de plus de 40 ans.
Entre ces deux périodes, si on n’a pas décelé de pathologie, le suivi sera classique comme pour toute future maman.
Bien sûr, comme à toutes les autres mamans, les prélèvements sanguins (tri tests) et autres examens permettant d’écarter la possibilité de trisomie 13, 18 et 21 seront proposés.
De même il existe un prélèvement sanguin DPNI qui permet d’éliminer tout risque de trisomies.
Cela permet d’éviter ainsi, lorsque les résultats du ti-test sont douteux, de recourir à l’amniocentèse ou à la biopsie du trophoblaste.
Malheureusement il existe un vrai flou concernant la prise en charge du DPNI et le coût est en moyenne de 400 euros.
On peut certainement noter qu’une ou deux échographies supplémentaires sont prescrites, particulièrement pour la surveillance du poids de bébé.
L’équipe médicale est souvent très attentive au confort de la maman.
Elle est véritablement à son écoute et les questions ne restent pas sans réponse.
En conclusion , je crois qu’on peut dire que le suivi médical se fera surtout à titre préventif.
En effet il est indispensable d’éviter l’émergence de pathologies et si malgré tout elles apparaissent, le suivi minutieux permettra une prise en charge rapide et salvatrice.
L’entourage familial :
Annoncer sa grossesse à plus de 40 ans, n’est pas toujours simple.
Parfois, un grand silence suit l’annonce de la nouvelle.
Dans ce grand silence, il y a surtout de la peur, de la peur pour cette maman et son bébé.
Maintenant on sait bien que c’est loin d’être exceptionnel de vivre une grossesse à plus de 40 ans.
Les circonstances de la vie font que le désir d’enfant a été mis en veille pendant quelques années.
Les études, la carrière professionnelle, la rencontre tardive de l’homme de sa vie peuvent nous mener au-delà de 40 ans.
Mais voilà, c’est ainsi et maintenant, contre toute attente ce bébé est bien là !!
Aussi, les premières inquiétudes passées, l’heure est à la réjouissance.
La présence bienveillante des grand-mères, des sœurs, cousines ou copines qui ont déjà des enfants sera d’un immense soutien !!
Surtout ne pas négliger l’importance de l’entourage familial, il est primordial pour le bien-être de maman.
Or plus maman est aimée, entourée, soutenue, moins elle est stressée et moins elle développe de pathologie !!
Alors, futures petites mamans plus toute jeunes, ne culpabilisaient pas et donnaient la vie puisqu’elle vous a été confiée !!
Maman ayant une grossesse après don d’ovocytes :
Il semblerait en effet qu’il soit nécessaire de mettre en place une surveillance accrue pour ces mamans.
Les statistiques montrent que les grossesses avec don d’ovocytes après 40 ou 42 ans, présentent beaucoup plus de risques.
Notamment, les risques de toxémie gravidique, d’éclampsie et de diabète dont on a parlé plus haut.
Ce qui veut simplement dire que les rdv seront peut-être plus nombreux ainsi que les échographies et certains examens complémentaires.
Les mamans doivent accepter de bon cœur ce suivi même si par moment il leur semble lourd, il y va de leur santé !!
Ah, au fait j’ai oublié de te dire,
Voilà, beaucoup de mamans me demandent via les commentaires et messages privés, vers quel type de préparation à l’accouchement elles doivent se diriger
et j’ai du mal à répondre à chacune d’entre elles, à temps (quand j’y réponds), donc ça m’a donné l’idée de créer un petit quiz.
Dans ce quiz j’ai rassemblé toute les réponses aux questions que tu es susceptible de te poser.
A la fin de ce quiz , tu auras une vidéo ou je prend le temps de t’expliquer la préparation qui convient le mieux à ton profil / ta situation aujourd’hui
Clique sur le liens https://formation.accoucherfacile.com/quiz
Et à très bientôt petite maman
