Le faux travail :
Le faux travail c’est tout simplement comme une répétition, dans le sens scénique.
Mais ça reste une simple répétition , ce n’est pas la générale.
Les contractions démarrent, elles se régularisent, s’intensifient.
Tu es ravie, toute excitée à l’idée que le grand jour est arrivé.
Au bout d’une heure tu es sûre de toi, tu prends ta valise et tu pars.
Mais déjà en chemin tu as l’impression que tes contractions diminuent d’intensité.
En arrivant à la maternité :
Elles sont moins rapprochées et quand tu arrives à la maternité, plus rien ou presque.
On te fait un monitoring et on te dit que non tu n’es pas en travail.
Bébé va bien tu peux retourner à la maison.
« vous vous êtes trompée madame, croyez en mon expérience quand vous serez vraiment en travail vous ferez la différence ».
Ce que vous faite-là c’est un « faux travail ».
Et patatras !!! toute la confiance que tu avais acquise en toi s’effondre.
C’est comme si on t’avait coupé l’herbe sous les pieds !!
A mon avis, c’est une erreur, de prétendre que tu n’es pas en travail ou que tu fais un « faux travail ».
On ne devrait pas employer de terme aussi dévalorisant.
En fait existe-t-il un « faux travail » et un « vrai travail », un faux accouchement et un vrai accouchement ?
Est ce que vraiment ça veut dire quelque chose ?
A quoi ça sert un faux travail :
En réalité je préfère parler de travail préparatoire, utile.
Intéressant car il te met tout doucement dans le bain, mais en effet, il ne faut pas confondre avec le travail de l’accouchement.
Dans mon ebook j’explique en détail, dans un des chapitres, comment reconnaître ce « faux travail ».
Comment éviter ce découragement quand on comprend que ce n’est pas du tout le bon moment.
Les dangers d’un « faux travail » lorsqu’il dure et n’est pas pris en compte :
Ce fameux « faux travail » s’il persiste plus de 2 ou 3 jours, doit être pris au sérieux.
Il ne s’agit plus d’un faux travail mais d’un travail préparatoire.
Les conséquences possibles :
C’est à ce moment- là qu’il va falloir s’imposer et refuser de rentrer à la maison.
Il ne s’agit pas obligatoirement de demander un déclenchement, l’équipe médicale en jugera.
Mais il ne faut pas oublier que « vraies ou fausses », ces contractions sont bien présentes.
Elles peuvent générer un état de fatigue important chez bébé, comme chez maman, très préjudiciable pour la suite de l’accouchement.
Savoir écouter les mamans :
Je regrette que nous ne soyons pas plus à l’écoute des femmes.
C’est tout à fait exceptionnel qu’une femme se trompe sur son ressenti.
Elle s’inquiète rarement à tort !
Son corps lui donne des informations, des sensations qui sont difficilement explicables, mais justes.
Et si une femme insiste pour être gardée dans le service, il est plus que raisonnable de répondre positivement à sa demande.
Les sages-femmes savent qu’il faut faire confiance aux femmes, même lorsque les résultats des examens sont bons.
Elles pourraient vous dire aussi qu’en hospitalisant ces mamans sans signe d’appel évident elles ont évité plus d’un drame.
Le comportement à adopter :
Tu vas devoir être ferme :
Ce n’est pas la guerre, bien entendu, ce que tu es parfaitement en droit de demander c’est d’être écoutée et respectée.
Personne n’est mieux placée que toi pour sentir ce qui se passe dans ton corps et pour comprendre que quelque chose ne va pas.
Tu devras donc insister en t’appuyant sur toute la confiance que tu as en toi.
En faisant un monitoring de plusieurs heures, une échographie si nécessaire etc… tu t’assures qu’aucun risque n’est pris pour bébé et toi.
Et là tu peux accepter de rentrer à la maison.
Mais quoiqu’il en soit, il vaut mieux ne pas supporter plus de 2 jours de contractions sans réel début de travail.
C’est beaucoup trop éprouvant pour vous deux.
Et si le travail spontané ne démarre pas :
Le déclenchement :
Dans ce cas, l’équipe médicale peut proposer un déclenchement.
C’est une réelle indication médicale.
Les neufs mois de grossesse étant terminés le placenta est de moins en moins fonctionnel.
Les échanges fœtaux placentaires sont de bien moins bonne qualité.
Il faut donc que bébé sorte, il sera plus en sécurité à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’utérus.
La césarienne :
Le déclenchement est souvent proposé en première intention et si ça ne marche pas on devra faire une césarienne sous rachianesthésie.
En conclusion :
Il faut donc rester vigilant, l’équipe médicale est souvent débordée de travail.
Le personnel fait ce qu’il peut, tu dois prendre tes propres responsabilités c’est à dire réagir et t’imposer !
Ah, au fait j’ai oublié de te dire,
Voilà, beaucoup de mamans me demandent via les commentaires et messages privés, vers quel type de préparation à l’accouchement elles doivent se diriger
et j’ai du mal à répondre à chacune d’entre elles, à temps (quand j’y réponds), donc ça m’a donné l’idée de créer un petit quiz.
Dans ce quiz j’ai rassemblé toute les réponses aux questions que tu es susceptible de te poser.
A la fin de ce quiz , tu auras une vidéo ou je prend le temps de t’expliquer la préparation qui convient le mieux à ton profil / ta situation aujourd’hui
Clique sur le liens https://formation.accoucherfacile.com/quiz
Et à très bientôt petite maman
