Comment accoucher facilement et rapidement

Accoucher : Ce que tu dois savoir pour accoucher dans la sérénité

Certes, tu dois te préparer à accoucher, ainsi qu’à bien vivre ta grossesse, il n’y a évidemment aucun doute à ce sujet.

Mais quand crois-tu que ce soit le moment idéal pour le faire ?

Il faut  le reconnaître le système français de suivi des femmes enceintes sur le plan de la prise en charge médicale est excellent. Par contre pour la prise en charge psychologique il faut encore l’améliorer.

Les cours de préparation à l’accouchement proposés sont souvent eux aussi de bonne qualité mais ils interviennent bien trop tard, souvent au début ou milieu du troisième trimestre, autant dire à la fin de ta grossesse.

Or, si l’on doit se préparer à vivre l’accouchement, il est également essentiel de se préparer à vivre la grossesse et tous ses « chamboulements ».

STP, prends bien le temps de lire cet article, il est long mais il t’apportera des infos déterminantes pour bien vivre ta grossesse et ton accouchement, infos que tu ne trouveras nulle part ailleurs !!!

Dans l’idéal absolu je te dirai que tu devrais te préparer à ta grossesse avant même d’être enceinte !! Ça à mes yeux, ce serait top !!

Mais ça veut dire qu’il faudrait organiser des rencontres avec les ados, les filles seulement , puis plus tard avec les garçons pas obligatoirement ensemble.

Il faudrait répondre avec sincérité à toutes leurs questions sur la grossesse et l’accouchement, sans montrer cet odieux film traumatisant, que beaucoup d’entre vous ont dû voir en SVT.

Il ne s’agit pas de demander aux profs de faire ces rencontres, mais pourquoi pas à des mamans jeunes ou plus âgées et des sages-femmes qui témoigneraient, raconteraient leurs expériences !!!!!

Seulement voilà, on en est pas encore là.

Mais pourquoi me diras-tu faut-il se préparer tellement en avance, du moins au tout début de ta grossesse ?

Et bien parce qu’il existe des croyances, beaucoup de croyances sur le déroulement de la grossesse et de l’accouchement.

Et ces croyances selon ce qu’elles véhiculent, feront que tu vivras une merveilleuse grossesse et un accouchement de rêve ou bien une grossesse difficile et un accouchement compliqué.

Je sais tu dois te demander de quoi je parle, tu n’as jamais entendu parler de ça n’est-ce pas, ou si peu ?

Alors c’est quoi ces croyances ? 

Ce sont toutes les histoires belles ou tristes qui sont racontées au sein de ta famille, toutes les peurs qui sont transmises, cachées dans les histoires difficiles et transmises de générations en générations, comme une règle à respecter à reproduire sans dérogation possible.

C’est ce qu’on appelle une loi familiale invisible : par exemple il est dit, de génération en génération, que dans cette famille les femmes accouchent dans l’aisance la plus totale et c’est merveilleux et on la garde précieusement cette loi !!! malheureusement, il peut être dit aussi que dans telle autre famille, les femmes ont des accouchements incroyablement compliqués, ou encore presque toutes les femmes ont accouché prématurément  etc  etc ….

Alors quoi, on n’a pas d’autres choix que d’y adhérer à cette loi qui régit les naissances dans ma famille, dans ta famille ?

Si bien sûr, mais pour te défaire de ces lois lorsqu’elles sont nocives, tu dois commencer à faire un petit travail sur toi. Tu dois commencer par identifier toutes les peurs, concernant la grossesse et l’accouchement, qui t’habitent. Et ces peurs seront évidemment celles qui t’auront été transmises inconsciemment  par cette histoire de naissance.

Tu dois impérativement t’en libérer définitivement afin de ne pas tomber dans le piège de la répétition.

Je veux ainsi dans la suite de l’article t’aider à identifier toutes les peurs qui existent, par bonheur elles ne te concerneront pas toutes, mais tu pourras te servir de l’article comme point de départ dans ta recherche, pour les identifier et les faire disparaître.

Pour te faciliter le travail j’ai noté les principales peurs de chaque étape de l’histoire de naissance : la grossesse, l’accouchement, l’après naissance.

Peur pendant la grossesse :

De quoi peux-tu avoir peur pendant la grossesse ? En fait de beaucoup de choses :

• Les transformations de ton corps peuvent t’inquiéter, particulièrement si tu as eu autour de toi des copines qui ont pris une vingtaine de kilos et qui ont un mal fou à les perdre
• Les nausées et vomissements, le cauchemar du premier trimestre, qui réellement peut gâcher tout ton plaisir
• Les migraines
• Ta vie sexuelle qui a basculé, plus de désir (faut dire qu’avec les nausées ce n’est pas toujours pratique)
• Cette impression bizarre mais bien réelle d’être habitée !!
• Les bizarreries du goût et je ne te parle même pas de celle de l’odorat, quand tu ne supportes même plus l’odeur de ton partenaire
• La peur d’avoir un enfant anormal.
• La peur de perdre son bébé, fausse couche, accouchement prématuré.
•  etc, etc..
• La peur de mourir au cours de ton futur accouchement

N’en jetez plus la coupe est pleine !!!

Bon tu l’auras compris, je t’ai brossé ici le tableau le plus catastrophique possible, de quoi te dégoûter à vie d’être enceinte.

Mais je te promets que je n’ai jamais vu dans toute ma carrière tous ces facteurs d’épouvante réunis chez une même personne.

On va reprendre ces différents points en essayant de voir comment y échapper ou comment les contourner ou du moins les supporter au mieux.

Peur pendant l’accouchement :

Mes presque 40 ans d’expérience professionnelle, m’ont permis de créer une échelle des peurs.

1. Tout en haut je placerais la peur de la douleur. Et pourtant, de nombreuses femmes se sous estiment littéralement, on en parlera un peu plus tard.
2. Puis vient la peur de ne pas reconnaître les contractions.
3. Mais aussi la peur de ne pas savoir déterminer le bon moment pour partir à la maternité.
4. La peur de ne pas savoir pousser.
5. La peur de crier, de pleurer.
6. La peur de se montrer « sous ce jour » à son ou sa partenaire.
7. Et encore la peur horrible pour certaines de faire des selles sur la table d’accouchement.
8. L’appréhension totale devant une possible épisiotomie, les forceps, la césarienne

Mais vois-tu toutes ces peurs, on peut leur trouver facilement une explication, mais il existe un tout autre type de peur, ce sont  celles qu’on appelle les peurs « irrationnelles ».

Celles qui ne semblent rattachées à rien de concret, de connu !! Elles concernent tout autant la grossesse que l’accouchement, et semblent souvent totalement inexplicables.

Je leur consacrerai tout un chapitre un peu plus loin dans l’article. Mais pour l’instant je continue à te décrire toutes ces inquiétudes et leur ordre d’apparition.

Peur après l’accouchement :

Concernant bébé :

• Peur de l’étouffement
• Peur de la mort subite du nourrisson
• Peur de ne pas être aimée par bébé
• Peur de ne pas savoir l’aimer

Concernant maman :

• La plus grande inquiétude est certainement celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir faire, de ne pas comprendre les messages que donne bébé.
• Ne pas savoir interpréter les pleurs est aussi une grande source d’inquiétude pour les parents.
• Mais aussi l’angoisse de ne pas avoir assez de lait pour les mamans qui allaitent, et pour celles qui donnent le biberon, la crainte de ne pas en donner suffisamment.

Comme tu le vois les raisons d’être inquiètes sont nombreuses et j’en oublie certainement, et pourtant on n’a pas fini, puisqu’on va parler à présent des peurs concernant les retentissements de l’arrivée de bébé dans ton couple.

Concernant le couple :

• Les nuits difficiles et entrecoupées ne sont pas vraiment propices aux câlins, allons-nous retrouver du temps pour nous, je ne parle même pas encore de la reprise de la vie sexuelle.
• Je n’aime pas mon corps depuis mon accouchement, je n’aime pas ma peau flasque, mon ventre mou, et mes seins n’en parlons pas !!! Je ne veux pas que mon ou ma partenaire me voit comme ça !
• Et s’il ou elle ne m’aimait plus
• Ou encore si c’est moi qui ne l’aimais plus, j’aime tellement mon bébé, il n’y a plus que lui qui compte.
• C’est fou toutes ces questions, n’est-ce pas, que faire ?

On y vient les parents, je vais reprendre chaque paragraphe, et je vais tenter de vous apporter quelques solutions.

Mais avant tout je dois te dire que j’ai vraiment exagéré, tu l’a évidemment compris. Ce n’est pas que j’ai menti, non bien sûr, tout ce que je t’ai dit est vrai, mais un tel cumul, heureusement, ne se retrouve pas chez une seule et même personne.

Donc on va tout reprendre et parler à présent des solutions possibles.

Comment se défaire de ces peurs :

Pendant la grossesse :

 La PRÉVENTION est le maître mot.

Une grossesse se prépare, comme on se prépare à son accouchement, on se prépare à sa grossesse.

C’est tellement normal. Est-ce qu’il nous viendrait à l’idée au vingt et unième siècle de ne pas expliquer à nos filles, bien avant leur puberté ce que sont les menstruations, les « règles » ?

C’est totalement inenvisageable, toute maman va donner des explications à sa fille avant qu’elle ne devienne pubère, ou du moins elle va essayer.

Et si c’est un sujet qui la met terriblement mal à l’aise, alors elle va demander à une tante, marraine, ou grand-mère de remplir ce rôle.

Mais une chose est sûre, elle ne laissera jamais sa fille dans une telle ignorance au risque de la traumatiser, le premier jour de ses règles, devant ce sang rouge, comme une blessure, qui coulera entre ses jambes.

Toute maman ou presque prend le temps d’expliquer tranquillement à sa fille ce qu’il va lui arriver de façon à ce qu’elle ne soit pas effrayée. La petite jeune-fille ainsi avertie vivra beaucoup mieux l’événement.

Alors, mon Dieu, pourquoi sommes-nous si négligentes vis à vis de la grossesse !!!

Les changements hormonaux, particulièrement pendant le premier trimestre, sont bouleversants accompagnés d’importantes transformations de notre corps.

Comment se fait-il qu’on parle si peu de la grossesse à une femme avant qu’elle soit enceinte.

Une fois que le fait est établi, alors oui on va en parler et encore tardivement. Beaucoup de choses seront découvertes au cours de la préparation à l’accouchement, souvent au troisième trimestre, un peu tard non !!

Et comme son nom l’indique, ce sont plus des cours sur l’accouchement que sur la grossesse, or tant de questions se posent dès le premier trimestre.

Les réponses gagneraient à être connues, car elles rétablissent le calme et la sérénité, mais dans l’idéal, les réponses devraient être connues par les futures mamans avant même leurs grossesses.

Ainsi comme toutes choses connues et comprises en amont, lors de leur survenue au cours d’une grossesse elles seraient tellement mieux acceptées et ainsi dépassées !!

Parler avec ton compagnon ou ta compagne de tous les maux décrits dans le premier paragraphe avant même de concevoir un bébé, crois-moi, te permettra d’éviter nombre de malentendus, incompréhension, quiproquos.

Évoquer ensemble, toutes tes craintes concernant les répercussions sur votre vie de couple, vie sexuelle y comprise, vous permettra à tous (tes) les deux de mieux vous comprendre et de dépasser rapidement ces difficultés communes à quasi tous les couples en début de grossesse.

En ce qui concerne ta vie en société, tu adaptes tes souhaits en fonction de ton bien-être, ton ressenti. Il est vrai qu’il existe un interdit total pour l’absorption d’alcool, mais rien ne t’empêche quand tu sors pour le plaisir d’être avec tes amis (es), de prendre des boissons non alcoolisées. 

Une chose est certaine tu ne dois pas vivre ta grossesse comme un handicap qui te place en marge de la société, mais plutôt comme un phénomène passager qui nécessite de prendre certaines précautions.

Savoir que tu feras peut-être partie des nombreuses femmes qui vomissent tous les matins, parfois plusieurs fois par jour, ne t’exemptera pas, certes, mais par contre te permettra de prendre du recul et de savoir que c’est normal, c’est déjà ça, tu ne te croiras pas malade !!

Mais aussi, il me semble indispensable de faire une courte recherche qui ne te prendra pas beaucoup de temps sur ton « histoire psycho généalogique familiale de naissance ».

Grâce à ce petit travail tu découvriras tout ce qui a été transmis dans ta famille de génération en génération, tout ce que tu as engrangé dans ton cerveau.

Tu découvriras peut-être de très belles histoires, auquel cas ce sera un véritable cadeau et tu pourras reproduire les yeux fermés.

Mais tu peux aussi te retrouver face à des expériences lourdes, difficiles, tristes et douloureuses, dont il faudra impérativement t’éloigner de façon à ne pas tomber dans la répétition, de façon à désobéir à cette « loi familiale invisible » qui veut qu’on accouche mal et difficilement dans telle ou telle famille.

Il sera important dans les cas de tokophobie (peur de la grossesse et/ou de l’accouchement), d’entreprendre une thérapie et d’utiliser ce merveilleux outil qu’est la psychogénéalogie qui t’aidera à faire la lumière sur ces peurs irrationnelles et à t’en défaire.

On distingue deux types de tokophobie primaire et secondaire :

La tokophobie primaire concerne les femmes n’ayant jamais eu d’enfant mais qui éprouvent des peurs irrationnelles. On peut faire un lien rapide avec l’histoire familiale. Mais aussi le docteur Tracey Johnstone, médecin dans un service maternité d’un hôpital de Birmingham, parle des conséquences désastreuses des séries télévisées mettant en scène des accouchements traumatisants. Conséquences terriblement déstabilisantes chez les toutes jeunes femmes dès 15, 16 ans.

La tokophobie secondaire se découvre chez des femmes ayant vécu des expériences difficiles lors de leur premier accouchement : forceps difficiles, césarienne en urgence pour souffrance fœtale ou enjeu vital maternel. Les mamans concernées vont développer une véritable peur, soit de mourir, soit de voir mourir leur bébé et ainsi peuvent ne plus pouvoir affronter une nouvelle grossesse même si le désir est présent.

De fait il me semble tellement important d’avoir un véritablement accompagnement global des parents.

Être accompagnée, pas à pas, t’apporter toutes les réponses aux questions que tu te poses, dès l’instant où tu te sais enceinte, voire même avant de concevoir si tu souhaites anticiper, est le meilleur moyen de vivre une grossesse sereine et de te défaire de ces angoisses.

Si tu as envie d’aller plus loin, c’est ce que je te propose dans mes différentes formations, te tenir par la main tout au long de ton chemin de naissance, de la conception jusqu’à l’accouchement.

Pendant l’accouchement :

C’est exactement comme pour la grossesse, si tu as compris le processus de l’accouchement, comment accoucher, si tu sais exactement ce qu’il peut se passer, tu comprends que tu n’as pas de raison d’avoir peur.

D’où me semble-t-il l’absolue nécessité de se préparer à bien accoucher.

En te préparant tu sauras ce qu’est une contraction, quand il faut partir à la maternité : toutes ces infos tu dois les avoir obtenues pendant tes cours de préparation, tu n’as aucune raison de craindre de ne pas savoir, tu n’es plus en pays inconnu, tu es informée et tu réagiras en conséquence ! 

La peur de la douleur, tout à fait réelle, est compréhensible.

Mais comprendre l’intérêt des contractions, les imaginer comme des amies plutôt que comme des ennemies va considérablement t’aider à mieux supporter tes sensations et à les dépasser.

Bien sûr il y a aussi la possibilité de poser une péridurale, mais il reste important, au cas où il y aurait une contre-indication médicale, de se préparer à accoucher naturellement.

C’est encore la préparation complète dans ses moindres détails qui pourra t’aider à te défaire de ta peur de l’épisiotomie, d’un forceps ou d’une césarienne. Car tu sauras comment éviter une épisiotomie et dans quel cas forceps et césarienne peuvent rester incontournables mais acceptables.

Si tu as acquis tout au long de ta préparation (qui doit commencer dès le début de ta grossesse et non le dernier trimestre) ou mieux avant la conception, une réelle confiance en toi, en tes capacités à bien accoucher, tu n’as aucune raison d’avoir peur.

L’acte d’accoucher est un acte on ne peut plus naturel !!!

La nature étant merveilleusement bien faite, lorsqu’on lui donne la possibilité de s’exprimer, elle sait faire correspondre le fait de mettre un bébé au monde à un besoin naturel.

Voilà, c’est extraordinaire, un besoin naturel, quoi de plus simple.

Que faire pour ne pas savoir pousser : Il suffit de comprendre qu’il faut pousser  comme pour aller à la selle !

Alors c’est génial, je n’ai vraiment pas besoin de me « prendre la tête avec ça » ?

Exactement, car ce n’est pas du tout là que ça se passe, surtout pas dans ta tête.

Car si tu pousses avec ta tête, tu vas te faire péter des petits vaisseaux partout, sur ton visage, dans tes yeux (on appelle ça des pétéchies), mais rien ne va se passer en bas, bébé ne descendra pas !!

Bon voilà, tu as compris tout se passe en bas, toute ta puissance, ton énergie doit être concentrée dans ton ventre pour aider bébé à sortir !!

Pour bien accoucher tu te places avec ton bébé dans ton bassin , tout en haut du toboggan !

Comment ne pas faire de selles sur la table d’accouchement : rien de plus simple il suffit d’avoir fait avant de partir à la maternité un petit lavement, il n’y aura plus de nouvelles selles dans le rectum, le transit est stoppé pendant toute la durée du travail.

Je sais bien que certaines mamans n’apprécieront pas la proposition du lavement avant d’accoucher.

Il n’y a aucun danger à se faire un lavement et c’est fortement conseillé avant un déclenchement par exemple, mais ce n’est absolument pas une obligation non plus !!

Et sache aussi une chose tellement importante : le fait d’accoucher n’est pas un acte aseptisé, c’est bien un acte on ne peut plus naturel, aussi tu as parfaitement le droit de manifester, gémir, pleurer, rire, « engueuler » ton ou ta partenaire et crier si tu veux !!!

Pour ce qui concerne la peur que le ou la partenaire assiste « à tout », bien sûr que tu as raison. Il n’y a aucune raison pour qu’il ou elle voit tout !!

Dans ton projet de naissance tu en auras parlé et tu auras informé le personnel de tes choix, notamment la place du partenaire, à ta tête et surtout pas devant, entre tes jambes.

Et lorsqu’il ou elle accompagnera bébé dans un premier temps pour la tétée de bienvenue avec toi puis pour le peau à peau qu’il ou elle prenne garde à respecter les mêmes consignes.

Ce que je te raconte là n’est qu’une infime partie de toutes les « histoires de naissances » qu’il faut raconter aux mamans pour qu’elles se sentent en confiance.

Mais encore pour qu’elles vivent leur grossesse et le fait d’accoucher dans les meilleures conditions possibles et qu’elles puissent ainsi se défaire de ces toutes les peurs.

C’est un vrai cadeau que nous faisons à nos enfants de les aider à naître dans les meilleures conditions possibles.

Ne pouvons-nous pas imaginer que, même si c’est très simpliste et réducteur, que mieux nous accueillons bébé et plus nous lui donnons de chance d’avoir une vie radieuse, optimiste, heureuse.

Dans ma vie personnelle, j’ai pu constater que celui de mes quatre enfants qui est le plus serein, optimiste et à qui tout sourit dans la vie, est celui pour lequel la grossesse s’est déroulée dans un contexte idéal.

J’aimais mon travail, je n’avais aucun souci majeur, j’étais heureuse tout simplement et j’avais une totale confiance en moi et en mes compétences, mes capacités à bien accoucher.

Bien sûr on ne peut pas en faire une généralité mais on ne peut pas ne pas en tenir compte.

 

Je vais te parler maintenant des solutions à trouver pour te défaire de tes peurs après l’accouchement.

Après avoir accouché :

Concernant bébé :

La peur de l’étouffement, elle est bien légitime cette inquiétude. Mais tu peux y remédier rapidement avec des petits conseils d’une simplicité déconcertante.

Il y a des positions fortement conseillées.

Si tu suis bien les consignes, tu donnes le biberon en toute sécurité.

Il en est de même pour l’allaitement maternel. Tu trouveras dans cet article de la Leche League tous les conseils, les astuces dont tu pourrais avoir besoin et qui te permettront d’allaiter ton bébé en toute sécurité.

La mort subite du nourrisson : De même si tu respectes les conseils donnés la HAS tu réduis de manière considérable les risques. Je te donne en lien l’article que j’ai écrit sur ce thème.

La peur de ne pas être aimé par bébé : impossible, un bébé est une boule d’amour, sa survie dépend autant de l’amour qu’il reçoit que de la nourriture que tu lui donnes. Or son instinct de survie est bien présent, aussi si tu lui donnes de l’amour, il sera au paradis.

La peur de ne pas l’aimer : Bien sûr cela existe, on ne peut pas le nier, mais le seul fait que tu te poses la question permet de dire avec certitude, que tu ne fais pas partie de cette catégorie.

Pour celles pour qui l’arrivée de ce bébé n’est pas un événement heureux et pourtant elles n’ont pas avorté, il s’agira certainement de faire un long travail de compréhension de son histoire, de recherche avec un thérapeute spécialisé qui ne les jugera pas mais les accompagnera !!

Concernant maman :

Il sera essentiel de t’entourer de personnes bienveillantes mais aussi respectueuses de tes choix. Elles pourront t’aider en te déchargeant des tâches ménagères des courses et autres problèmes d’intendance.

Tu ne dois pas t’isoler, c’est trop dur de passer de la période où seule maman compte et est hyper surveillée, à celle où seul bébé compte.

Le changement peut être brutal et très mal vécu. C’est le moment d’appeler les bonnes copines, celles qui seront là au bon moment et qui sauront repartir discrètement.

Que faire devant ce corps que tu ne reconnais pas ? tu as hâte de le voir redevenir comme avant d’accoucher, tu pensais même que dès l’accouchement terminé ton ventre redeviendrait plat ou du moins comme avant.

Patience, patience, il faudra quelques semaines pour que les tissus se tonifient naturellement, puis lorsque tu auras fait la rééducation du périnée, tu pourras reprendre le sport et tout rentrera dans l’ordre tout doucement.

Concernant le couple :

Il est clair que beaucoup de parents et de mamans en particulier s’inquiètent.

Avant la grossesse, avant d’avoir accouché, l’harmonie régnait dans ton couple, bon évidemment il pouvait y avoir des petits accrochages, mais rien de bien méchant.

A deux, somme toute, ça reste facile, seulement voilà maintenant vous êtes trois et passée l’euphorie du début, il va falloir créer un nouvel équilibre si on ne veut pas qu’il y ait un laissé pour compte !!!

Alors la solution ? en fait il n’y en a pas une mais de nombreuses, à toi de choisir celle qui vous conviendra le mieux aux trois.

Peut-être en avez-vous déjà parlé avant, auquel cas la situation sera vite résolue et vous mettrez rapidement en place une ou plusieurs solutions déjà envisagées.

Dans le cas contraire ne t’enferme surtout pas dans tes difficultés (absence de communication en particulier).

Ce qui te manque c’est du temps, du temps à passer avec ton ou ta partenaire. Tu es très occupée toute la journée avec bébé entre les tétées, biberons, couches, dodos, réveils, pleurs etc…

Tu te sens épuisée et tu ne t’aimes pas beaucoup.

Alors sonne le rappel, maman, belle-maman, les meilleures copines, qu’elles viennent garder bébé à la maison ou papa ou ta compagne s’ils sont encore en congé paternité ou congé tout court.

Tu as tiré ton lait ou préparé un biberon et tu t’échappes une heure, deux si possible, le rêve.

Et tu fais la totale, coiffeur, esthéticienne (tout ça peut faire partie des cadeaux naissance si ton budget est limité).

Ton retour à la maison est triomphant, tu te sens belle, reposée et pourquoi pas tout à fait disposée à reprendre ta vie sexuelle.

Les sensations peuvent être modifiées, oui plus ou moins, mais après avoir fait la rééducation périnéale, tu verras tout rentre dans l’ordre.

Quant-à te poser la question de savoir si tu aimes toujours autant ton ou ta partenaire, mais oui bien sûr, c’est juste une question d’équilibre. Pas question de te noyer corps et âme dans ton nouveau rôle de maman.

Tu es maman et c’est merveilleux, tu en es toujours pour autant femme, n’est-ce pas ?

Les enfants partiront un jour, ton compagnon ou ta compagne, je te le souhaite, resteront. Alors, ne mets pas entre parenthèse ta relation de couple, préserve là, entretiens là.

Octroyez-vous des petits repas en tête à tête ou avec des amis, allez au ciné, les grands-parents n’attendent que ça de pouvoir garder bébé quitte à rentrer chez eux dès votre retour !!!

Et ce bébé, vas-tu l’aimer, vas-tu être une bonne maman ? : Je te rassure, le seul fait que tu te poses la question apporte la solution. Ainsi tu es prête à accepter que ce bébé ne corresponde peut-être pas exactement à l’image que tu t’en étais faite, image idéale bien sûr et tu vas tout doucement t’adapter, l’apprivoiser.

Pour finir, est-ce que bébé va t’aimer ? la question ne se pose même pas. Pour lui c’est une question de vie ou de mort, son attachement à toi est indestructible et indispensable à sa survie.

Tu es son principal garde-mangé😊😊, c’est vrai, mais pas seulement, tu es aussi sa réserve d’amour, son port d’attache,son premier amour.

En conclusion je voudrais te dire que cet article n’est qu’un tout petit début de réponse à toutes les questions que tu ne dois pas manquer de te poser, mais tu peux toujours t’en servir comme point de départ pour démarrer un travail sur toi.

Je ne peux que t’encourager à faire ce travail pour te libérer de toutes ces peurs invalidantes et vivre ainsi une agréable grossesse et un bel accouchement, et pourquoi pas à venir me retrouver sur ma formation spécifique Etat d’Esprit Modifié  !!!!!

Bonne route les mamans, les parents, tout va bien se passer. La route est longue, parfois sinueuse, semée d’embûches mais tellement exaltante !!!!💕💕💕💕

Ah, au fait j’ai oublié de te dire un truc,

Voilà, beaucoup de mamans me demandent  via les commentaires et messages privés, vers quel type de préparation à l’accouchement elles doivent se diriger

et j’ai du mal à répondre à chacune d’entre elles, à temps (quand j’y réponds), donc ça m’a donné l’idée de créer un petit quiz.

Dans ce quiz j’ai rassemblé toute les réponses aux questions que tu es susceptible de te poser.

A la fin de ce quiz , tu auras une vidéo ou je prend le temps de t’expliquer la préparation qui convient le mieux à ton profil / ta situation aujourd’hui

Clique sur le liens  https://formation.accoucherfacile.com/quiz

Et à très bientôt petite maman

lien vers le quiz: https://formation.accoucherfacile.com/quiz